dimanche 29 janvier 2017
Qu’est ce qu’un flux migratoire ?
C’est le déplacement de populations hors de leur pays d’origine.
Si on parle autant des migrants, c’est parce qu’il y en a plus qu’avant. Entre 2000 et 2005, le taux de croissance de l’émigration internationale est devenue nettement supérieure à celui de la population mondiale. Pour déterminer les tendances de l’évolution migratoire, les démographes, faute de disposer de donner
suffisamment fiables sur les flux (départs, transit, retours), utilisent les « soldes migratoires » estimés (différence entre le nombre de migrants entrés et sortis sur un territoire au cours d’une année, établis par la Division de la population des Nations unies. Voici une image montrant les conditions des migrants pour aller d'un pays à un autre.
Dans cette carte du monde, on peut apercevoir les flux migratoires, les migrants partent de Chine pour aller en Amérique du Nord, d'autres partent d'Inde pour aller dans les pays du Golfe, d'autres vont en Europe.
En Australie, les Pays du Golfe et une partie de l’Amérique du Nord sont des pays à immigration massive, plus de 15 % de la population totale des migrants. Une partie de l'Amérique du Nord, de l'Europe, de Russie, d’Asie, et quelques pays d’Afrique sont des pays à taux d’immigration élevées, entre 5 à 15 % de la population totale des migrants. Plusieurs pays d’Afrique, d’Amérique du Sud et une partie d’Asie sont des pays à immigration et émigration inférieur à 5 % de la population totale des migrants.
Dans cette carte nous pouvons apercevoir les principales zones de départ et d'arrivée.
On peut aussi voir le trajet des migrants qualifiés(migrant exerçant une profession acquise par un enseignement et/ou une expérience de haut niveau) et les migrants peu ou pas du tout qualifiés.
Les conséquences sur les pays de départ et d'arrivée
Le problème aujourd’hui
Dans ces dernières années, l‘océan Atlantique est devenu le cimetière de milliers d’émigrants africains inconnus qui s’y noient en tentant de gagner les Canaries à partir de la Mauritanie. Pour environ mille euros chacun, gagnés dans l’économie souterraine à Nouakchott ou à Nouadhibou, les clandestins venus de divers pays d’Afrique noire se lancent dans la traversée, entassés à 40 ou 50 et parfois 70 sur des barques de pêche relativement robustes. Une panne de moteur ou une trop grosse vague seront souvent mortelles. Ils risquent tout pour ce voyage, et ils savent que leur futur ne sera pas aisé : Certains y laisseront leur vie, d’autres seront renvoyés chez eux et d’autres encore, qui atteindront leur destination, savent que leur existence n’y sera pas forcément plus facile. Mais les difficultés qu’ils rencontrent dans leur pays poussent des milliers de jeunes Africains à préférer l’exode, même clandestin.
Les contraintes et les points positifs pour les pays d'où partent les migrants
Contraintes:
Premièrement, on peut parler d'une image négative renvoyée aux autres pays, lorsque la population décide de partir. Mais cela engendre aussi une « fuite des cerveaux » qui constitue une perte de compétences, d'idées novatrices, d'investissement dans l'éducation ; une perte de recettes fiscales et de services cruciaux (santé, éducation,...) qui auront un impact certain sur les générations à venir.
La tendance à l’émigration concerne de plus en plus les « jeunes ». La population restée dans le pays d'origine est donc parfois composée en majeure partie de personnes âgées et d'enfants (comme en Roumanie ou dans certains pays d'Afrique...).
De plus, on constate le renforcement ou la création de nouvelles inégalités spatiales et sociales, ce qui apporte un déséquilibre.
Positifs :
Les pays touchés par l'émigration ont souvent tendance à ne considérer que les points négatifs de ce départ de population. Néanmoins, on constate que certains aspects se révèlent positifs. Les montants des transferts monétaires vers les pays de départ ont augmenté entre 1985 et 2003. Les travailleurs envoient une grande partie de leurs salaires à leurs milieux familiaux, ce qui permet de relancer la consommation dans les pays d'origine.
Les pays à économie faible profitent donc de ces transferts. Par exemple, le Mexique recevait en 1985 des transferts de 1616 millions de $. En 2003 ces transferts atteignaient les 14 594,7 millions de $.
Le montant total des « remises » aux pays du départ est de plus de 232 milliards de $, ce qui élève ces transferts au deuxième rang des échanges commerciaux mondiaux juste après les échanges d'hydrocarbures (pétroles et gaz naturels).
Il s'agit, pour les pays de départ, d'une révélation de l'importance méconnue du travail à l'étranger de leurs propres émigrés.
La migration se révèle donc être l’un des moyens les plus efficaces de lutte contre la pauvreté et de redistribution internationale des richesses vers les catégories de population et espaces sociaux en marge ou démunis. Les transferts monétaires représentent plus de 10 % du PIB (richesse produite) dans les pays défavorisés, ils sont donc deux fois supérieurs au montant de l'aide au développement.
De plus, on peut constater un allègement du chômage : lorsque la pression sur le marché intérieur du travail est moins forte, les travailleurs peu qualifiés restés au pays sont plus demandés et leurs salaires augmentent. Les familles restées au pays profitent aussi de la diminution de la charge familiale : les bouches à nourrir sont moins nombreuses.
Les émigrés qui «retournent au pays» contribuent à la circulation mondiale. Les jeunes peuvent donc suivre leurs études dans des pays aux structures plus évoluées et ensuite accéder à des postes plus élevés.
On doit aussi noter que le départ des hommes en majorité, marque un changement des systèmes sociaux : les femmes prennent de plus en plus des responsabilités dans la société.
Contraintes:
Sur une caricature de Plantu, on voit un homme noir, pauvrement vêtu. Il s'approche d’une porte dont l’ouverture a été bouchée par des pierres. En contradiction, devant la porte, on lit le mot « Bienvenue ». Cette caricature nous rend compte d’une situation problématique : même si les États de destination des migrations se déclarent prêts à accueillir des immigrants, les restrictions de plus en plus strictes qu'ils établissent vont à l'encontre de cette idée.
Pourtant, l'arrivée d'immigrés peut apporter aux pays d'accueil des avantages considérables.
L’un des aspects positifs majeurs de l’immigration, c'est la mondialisation économique. Elle permet un recul du sous-développement et de la pauvreté ce qui engendre une réduction des écarts de développement, par exemple entre l'Asie du Sud et du Nord. Elle participe également au multilatéralisme (qui privilégie, au niveau des relations internationales, les rapports de chaque pays avec l'ensemble des autres). Elle constitue l’une des motivations premières pour les immigrants intra-européens.
On ne doit pas non plus oublier l'image positive du pays d'accueil qui est renvoyée aux autres pays. Les immigrants apportent leurs cultures et traditions, et donc une énergie nouvelle et un certain dynamisme. Des centres multiculturels sont créés, et attirent ainsi d’ autres immigrants (exemple de Berlin, troisième ville turque du monde).
La paix sur le continent européen est en partie due à la chute de la « barrière » entre l'Est et l'Ouest. Cette « union » a été possible notamment grâce aux migrations. Dans l'exemple de l'Union Européenne, on peut découvrir plusieurs aspects positifs apportés par la migration. Par exemple, l'Union Européenne utilise l'immigration pour résoudre ses problèmes comme les taux de natalité et de mortalité qui tombent en flèche depuis 2004 (d’après Kofi Annan, alors secrétaire général des Nations Unies) : sans l’immigration, la population des 25 états de l’Union Européenne serait passée de 452 millions d’habitants en 2000 à moins de 400 millions en 2050. L’enjeu est alors de devenir le plus attractif possible auprès des populations qualifiées prêtes à immigrer. L'immigration permet la création d’une Europe ouverte, plus jeune, plus riche, plus juste et aussi plus forte.
Conclusion:
Aujourd'hui, la société est donc fortement marquée par les migrations. On remarque que les conséquences de ces migrations sont nombreuses, pour les pays de départ comme pour les pays d'accueil.
Malgré la tendance des États de destination et de départ à ne considérer que les points négatifs de ce mouvement de population, nous avons démontré dans les paragraphes précédents que chacun pouvait y trouver son compte. Ce phénomène qui marque l’Histoire et la société de notre siècle est encore chargé de préjugés.
Néanmoins, les migrations clandestines continuent à engendrer de véritables problèmes, que ce soit pendant les voyages (maladies, arnaques, morts...) ou lors des séjours dans les pays d'accueil (situation irrégulière, pas de considération sociale, pas de prise en charge médicale …).
Article de Loris, Valentin, Alexane, Danaé.
LES RAISONS DES MIGRATIONS
Les migrations sont les déplacements de personnes d’un pays vers un autre, elles peuvent être individuelles sou collectives.
Des millions de migrants plus nombreux d’années en années ont chacun des raisons plus ou moins différentes de quitter leur pays.
Les migrants sont des femmes, des hommes et des enfants qui quittent leur pays de naissance pour s’installer dans un autre pays.
Les migrants ne quittent pas tous leur pays de leur plein gré et, dans ce cas les raisons sont la guerre qui force les migrants à partir pour leur survie ; les catastrophes naturelles comme les tremblements de terre, les tsunamis, la sécheresse. D’autres raisons parfois économiques avec l’écart économique entre les riches et les pauvres, la croissance économique faible, ou le travail inégal.
Certains migrants fuient la dictature de leur pays, car ils sont persécutés pour leurs opinions (politiques, religieuses etc.).
Dans les raisons de migration politiques, un faible niveaux de gouvernance peut engendrer des rebellions ou des attentats poussant encore les gens à partir.
Les migrants peuvent aussi partir par choix ou par envie pour l’éducation de leurs enfants pour bénéficier de bonnes écoles ou pour un meilleur travail, mais aussi pour un accès plus aisé aux médias (télévision, internet téléphone).
Tous les migrants ont un point commun : ils partent pour une meilleure vie. Les crises politiques sont également des facteurs de migrations. Par ailleurs, l’enjeu démographique peut être un facteur de migration mondial. Enfin, les facteurs environnementaux sont de plus en plus fréquents et provoquent des migrations internes ou régionales.
Les difficultés liées à l environnement sont aussi potentiellement un facteur de migrations:
la désertification touche 1,5 milliard de personnes, notamment en Afrique Environ 4,5 milliards d habitants n'ont pas assez d'eau, 1 milliards de personnes pourraient être contraintes de fuir de leur habitat et, en 2010, 38 millions ont du quitter leur lieu de résidence en raison d éventements climatiques
Le changements climatique pourrait provoquer selon les experts 200 millions de migrations supplémentaires en 2050 correspondant a des déplacées environnementaux.
Article écrit par Océane, Lawreyna, Lou, Léa et Clément.
Le portrait d'un migrant
Drissa est un jeune orphelin de 16 ans qui vient d'arriver en France. Il a été pris en charge au foyer Laversine de Saint-Maximin jusqu'à sa majorité, âge auquel il sera contraint de retourner en Côte d'Ivoire. En effet, Drissa est en situation irrégulière et dispose simplement de la protection des mineurs. L'association Laversine héberge, nourrit et accompagne les mineurs en errance (migrant ou non).
L'association permet à Drissa de suivre des cours en 1ère BAC PRO, au Lycée privé professionnel de Chantilly. Il était étudiant en comptabilité dans son pays, mais comme cette section n'existe pas en France, il intègre la formation en gestion-administration qui regroupe les anciens BAC pro secrétariat et comptabilité.
Drissa est un peu perdu dans les enseignements, car il dit que les élèves ont beaucoup de liberté et de droit à la parole en classe, en Côte d'Ivoire «le prof parle et les élèves écrivent», les jeunes n’ont le droit de donner leur avis que lorsqu’ils atteignent «l'âge de raison» dit-il (l'âge adulte).
De plus les enseignements se croisent et proposent projets et études de cas, ce qui complique son intégration... Le travail sur ordinateur est compliqué aussi, surtout lorsqu'il faut utiliser internet, car là-bas il faisait de la comptabilité avec une calculatrice et nos anciens plan comptable.
L'objectif de l'association est que Drissa obtienne un diplôme avant d'être expulsé, afin qu'il ait des armes pour reconstruire sa vie.
Article de Hugo, Soane et Manon 4eC.
Il raconte son voyage périlleux avec beaucoup de calme et de recul... Il nomme clairement les pays traversés (Mauritanie, Algérie, Maroc), la difficulté du passage entre le Maroc et l'Espagne, les dangers de la traversée en bateau et puis le « passage tranquille en France » une fois arrivée en Espagne.
Il ne donne pas une raison à son départ mais plusieurs : Le manque de démocratie, les politiques « véreux », les conflits et violences ou encore l'espoir d'une vie meilleure... Ses parents sont morts il y a 2 ans et il était hébergé chez son oncle très autoritaire. Il a choisi la France, car il vient d'un pays francophone tout simplement.
Qu'est ce qu'un migrant?
Définition générale sur « qu’est-ce qu’un migrant » de l’ONU :
« Le terme migrant peut-être compris comme toute personne qui vit de façon temporaire ou permanente dans un pays dans lequel il n’est pas né et qui a acquis d’importants liens sociaux avec ce pays ? Cependant, cette définition est peut-être trop restrictive lorsque l’on sait que certains pays considèrent comme migrants, des personnes nées dans le pays. »
Un migrant est une personne qui arrive dans un autre pays, pour plusieurs raisons, tel que ;
-la guerre
-catastrophes naturelles
-changement de lois
-problèmes financiers
-couleur de peau
-religion
-choix politique
-liens sociaux
Il existe plusieurs genres de migrants, tel que :
-la fuite des cerveaux:
les personnes liées à la fuite des cerveaux quittent leur continent, pour transmettre leur savoir dans de meilleurs endroits. Ils vont principalement en France et aux État-Unis.
-le migrant économique:
un migrant économique est une personne qui quitte son pays, car il n’a pas de travail.
-le migrant climatique:
Le migrant est une personne qui est obligé de quitter son pays suite à un événement météorologique, pour des raisons de sécurité.
-le migrant politique:
le migrant politique est une personne qui quitte son pays parce qu’il n’est pas d’accord avec certaines lois, avec certains dirigeants et qui est persécuté.
-un réfugié:
un réfugié est une personne qui part de son pays, soit parce que c’est la guerre, soit parce qu’il y a eu une catastrophe naturelle (séismes, inondations, sécheresses), ou soit parce qu’il est différent.
Les principaux demandeurs d’asiles sont ; les Syriens (73,000), les Kosovars (59,000), les Afghans (40,000), les Albanais (25,800) et les Irakiens (21,000).
À savoir :
En 2015, 250 millions de personnes sont des migrants soit 3,4 % de la population mondiale.
LA ROUTE DES MIGRANTS
La plupart des migrants viennent de Syrie et se réfugient principalement dans les pays frontaliers du leurs (Turquie, Irak,Jordanie, Égypte et Liban) ou empruntent la route des Balkans qui d’ailleurs la plus emprunter pour aller en Europe . La Grèce est le point principale d’entrer dans l’Europe, pour les migrants qui viennent en Europe comme c’est le cas en ce moment pour de très nombreuses familles Syriennes, mais la route la plus courte pour venir en Europe est très dangereuse. Les migrants doivent payer des passeurs pour traverser sur des petits bateaux et beaucoup de migrants meurent pendant ce voyage, car de nombreux bateaux soit trop chargés, soit en mauvais états ou pas du tout adapter à la navigation en haute mer sombrent en Méditerranée. En Juillet 2015, plus de 50 000 personnes sont arrivées en Grèce et plus de 20 000 en Italie. La plupart des migrants qui arrivent en Allemagne préfèrent vivre en Allemagne, car il y a peu de chômage.D’autres choisissent la Suède et Italie. Leurs 4ème choix est la France. La France accepte d’accueillir des migrants mais moins que les autres pays. Dans l’Union Européenne la moitié des migrants demandent l’asile et obtiennent un statut de réfugiés.
La plupart des réfugiés commencent leurs voyages par la Grèce puis la Macédoine et la Serbie. Le gouvernement de Skopje à déclaré l’état d’urgence et depuis le 20 Août. La frontière gréco-macédoinienne est officiellement fermée, mais les migrants continuent de passer de force et 1,500 ont franchi les barbelés malgré les grenades lancées. Le Jeudi 27 Août 2015 un camion a été retrouvé sur une autoroute d’Autriche, à l'intérieur 71 corps de migrants en état de décomposition, ils seraient morts de suffocation.
D'autres migrants ont été tués sur les voies ferrées transfontalières en Macédoine.
Plus de 1,500 migrants entrent tous les jours en Serbie et en Macédoine. Plus de 90% fuit la guerre en Syrie ou en Irak mais aussi en Afghanistan, en Slovénie, au Kosovo ou encore au Pakistan.
43 357 migrants ont essayé de franchir inégalement les frontières sur la route des Balkans.
La plupart des migrants fuient leurs pays parce qu'il y a la guerre ou subissent des menaces dans leurs pays d'origine.
sources
20minutes Migrants la route des balkans
du 18/08/2015 a 19h
le periples des migrants en 5 cartes Laila Le figaro.fr
Article de Tamara, Kyliane, Nicolas, Alexandre, Kurtis et Melvin.
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