dimanche 29 janvier 2017

Les conséquences sur les pays de départ et d'arrivée

Le problème aujourd’hui Dans ces dernières années, l‘océan Atlantique est devenu le cimetière de milliers d’émigrants africains inconnus qui s’y noient en tentant de gagner les Canaries à partir de la Mauritanie. Pour environ mille euros chacun, gagnés dans l’économie souterraine à Nouakchott ou à Nouadhibou, les clandestins venus de divers pays d’Afrique noire se lancent dans la traversée, entassés à 40 ou 50 et parfois 70 sur des barques de pêche relativement robustes. Une panne de moteur ou une trop grosse vague seront souvent mortelles. Ils risquent tout pour ce voyage, et ils savent que leur futur ne sera pas aisé : Certains y laisseront leur vie, d’autres seront renvoyés chez eux et d’autres encore, qui atteindront leur destination, savent que leur existence n’y sera pas forcément plus facile. Mais les difficultés qu’ils rencontrent dans leur pays poussent des milliers de jeunes Africains à préférer l’exode, même clandestin. Les contraintes et les points positifs pour les pays d'où partent les migrants Contraintes: Premièrement, on peut parler d'une image négative renvoyée aux autres pays, lorsque la population décide de partir. Mais cela engendre aussi une « fuite des cerveaux » qui constitue une perte de compétences, d'idées novatrices, d'investissement dans l'éducation ; une perte de recettes fiscales et de services cruciaux (santé, éducation,...) qui auront un impact certain sur les générations à venir. La tendance à l’émigration concerne de plus en plus les « jeunes ». La population restée dans le pays d'origine est donc parfois composée en majeure partie de personnes âgées et d'enfants (comme en Roumanie ou dans certains pays d'Afrique...). De plus, on constate le renforcement ou la création de nouvelles inégalités spatiales et sociales, ce qui apporte un déséquilibre. Positifs : Les pays touchés par l'émigration ont souvent tendance à ne considérer que les points négatifs de ce départ de population. Néanmoins, on constate que certains aspects se révèlent positifs. Les montants des transferts monétaires vers les pays de départ ont augmenté entre 1985 et 2003. Les travailleurs envoient une grande partie de leurs salaires à leurs milieux familiaux, ce qui permet de relancer la consommation dans les pays d'origine. Les pays à économie faible profitent donc de ces transferts. Par exemple, le Mexique recevait en 1985 des transferts de 1616 millions de $. En 2003 ces transferts atteignaient les 14 594,7 millions de $. Le montant total des « remises » aux pays du départ est de plus de 232 milliards de $, ce qui élève ces transferts au deuxième rang des échanges commerciaux mondiaux juste après les échanges d'hydrocarbures (pétroles et gaz naturels). Il s'agit, pour les pays de départ, d'une révélation de l'importance méconnue du travail à l'étranger de leurs propres émigrés. La migration se révèle donc être l’un des moyens les plus efficaces de lutte contre la pauvreté et de redistribution internationale des richesses vers les catégories de population et espaces sociaux en marge ou démunis. Les transferts monétaires représentent plus de 10 % du PIB (richesse produite) dans les pays défavorisés, ils sont donc deux fois supérieurs au montant de l'aide au développement. De plus, on peut constater un allègement du chômage : lorsque la pression sur le marché intérieur du travail est moins forte, les travailleurs peu qualifiés restés au pays sont plus demandés et leurs salaires augmentent. Les familles restées au pays profitent aussi de la diminution de la charge familiale : les bouches à nourrir sont moins nombreuses. Les émigrés qui «retournent au pays» contribuent à la circulation mondiale. Les jeunes peuvent donc suivre leurs études dans des pays aux structures plus évoluées et ensuite accéder à des postes plus élevés. On doit aussi noter que le départ des hommes en majorité, marque un changement des systèmes sociaux : les femmes prennent de plus en plus des responsabilités dans la société.
Contraintes: Sur une caricature de Plantu, on voit un homme noir, pauvrement vêtu. Il s'approche d’une porte dont l’ouverture a été bouchée par des pierres. En contradiction, devant la porte, on lit le mot « Bienvenue ». Cette caricature nous rend compte d’une situation problématique : même si les États de destination des migrations se déclarent prêts à accueillir des immigrants, les restrictions de plus en plus strictes qu'ils établissent vont à l'encontre de cette idée. Pourtant, l'arrivée d'immigrés peut apporter aux pays d'accueil des avantages considérables. L’un des aspects positifs majeurs de l’immigration, c'est la mondialisation économique. Elle permet un recul du sous-développement et de la pauvreté ce qui engendre une réduction des écarts de développement, par exemple entre l'Asie du Sud et du Nord. Elle participe également au multilatéralisme (qui privilégie, au niveau des relations internationales, les rapports de chaque pays avec l'ensemble des autres). Elle constitue l’une des motivations premières pour les immigrants intra-européens. On ne doit pas non plus oublier l'image positive du pays d'accueil qui est renvoyée aux autres pays. Les immigrants apportent leurs cultures et traditions, et donc une énergie nouvelle et un certain dynamisme. Des centres multiculturels sont créés, et attirent ainsi d’ autres immigrants (exemple de Berlin, troisième ville turque du monde). La paix sur le continent européen est en partie due à la chute de la « barrière » entre l'Est et l'Ouest. Cette « union » a été possible notamment grâce aux migrations. Dans l'exemple de l'Union Européenne, on peut découvrir plusieurs aspects positifs apportés par la migration. Par exemple, l'Union Européenne utilise l'immigration pour résoudre ses problèmes comme les taux de natalité et de mortalité qui tombent en flèche depuis 2004 (d’après Kofi Annan, alors secrétaire général des Nations Unies) : sans l’immigration, la population des 25 états de l’Union Européenne serait passée de 452 millions d’habitants en 2000 à moins de 400 millions en 2050. L’enjeu est alors de devenir le plus attractif possible auprès des populations qualifiées prêtes à immigrer. L'immigration permet la création d’une Europe ouverte, plus jeune, plus riche, plus juste et aussi plus forte.
Conclusion: Aujourd'hui, la société est donc fortement marquée par les migrations. On remarque que les conséquences de ces migrations sont nombreuses, pour les pays de départ comme pour les pays d'accueil. Malgré la tendance des États de destination et de départ à ne considérer que les points négatifs de ce mouvement de population, nous avons démontré dans les paragraphes précédents que chacun pouvait y trouver son compte. Ce phénomène qui marque l’Histoire et la société de notre siècle est encore chargé de préjugés. Néanmoins, les migrations clandestines continuent à engendrer de véritables problèmes, que ce soit pendant les voyages (maladies, arnaques, morts...) ou lors des séjours dans les pays d'accueil (situation irrégulière, pas de considération sociale, pas de prise en charge médicale …). Article de Loris, Valentin, Alexane, Danaé.

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